Vous qui
dormez sans moi aux bords sombre de l’eau,
Rappelez-vous
mes vers, rappelez-vous ces mots
Et mon amour
sans fin vécu dans le silence
Et cette
pauvreté près d’une gloire immense.
Dans l’ombre
de la nuit qui redit autrefois,
Rappelez-vous
d’hier, souvenez-vous de moi ;
Je ne fais
que passer et votre nom demeure,
Les siècles
sont à vous, je n’ai que quelques heures.