Je les
maudis ces mauvais jours
Que l’on
voit traîner alentour,
Qui s’en
vont de guingois, clopinent
Comme après
deux ou trois chopines
Avec leur
infortune au bras,
Mais tout ça
passera !
Je maudis
ces heures de rien,
Leur inutile
va et vient
Et leur
parfum de paperasses,
La poussière
qu’elles amassent
Et leur
rituel d’opéra
Mais tout ça
passera !
Je maudis
cet écervelé,
Ce lunatique
ensorcelé
Qui
bringuebale et déambule,
Ce siècle
amant des crépuscules
Et les
enfants qu’il lui fera
Mais tout ça
passera !
A grands
coups de torchon épais,
De brosse
dure, de balai,
Paille de
fer et serpillère
Nous
nettoierons jusqu’aux ornières
Et c’est
alors que l’on vivra
Car tout ça
passera !