Dans mon
chant cette pluie d’été
Et les
sociétés qui finissent,
Le mirage
des libertés
Et les
doutes qui m’envahissent ;
L’eau
stagnante et saumâtre
Sur un store
sous mon balcon,
Rêve d’hiver,
un feu dans l’âtre
Et la fleur
qui fut mon blason,
Le
grincement d’acier du monde,
Les volets
tirés doucement
Sur des
congés et la faconde
Des gens qui
vivent simplement,
Puis à
nouveau le bruit des gouttes
A la cadence
des jardins :
Je mêle au
refrain que j’écoute
La foule des
pensées sans fin.