Avec le ciel
gris pour décor,
Les frontons
universitaires
Et les
dernières feuilles d’or,
Un dernier
bouquet solitaire.
Comme les
dernières couleurs
Ce sont
trois roses de novembre
Alors que l’automne
se meurt
Et que l’hiver
fait antichambre.
Un jardin, l’université
Et ces roses
« mélancolie »
Qui viennent
peindre en liberté
Comme une
touche de folie
A la barbe
et au nez du mois
Des
froidures et des grisailles ;
Trois fleurs
aux teintes de l’émoi,
Un sourire,
vaille que vaille,
Parmi tout
ce qui peut compter,
Un rayon de
soleil d’été
Qui vient
vous réchauffer les membres
En regardant
trois roses de novembre.