Un beau matin...



A l'Est où le soleil chatoie
Aux primes heures du matin,
Au bord d'une flèche sans fin
Je sais que la pierre flamboie.

L'aube à la ruelle a fait droit
En touches d'or qu'elle dépose,
Met aux quais sa touche de rose
Et l'ocre à la tuile des toits.

F.M.

Deux autres blogs de poésie pour qui voudra:

http://exilistique.blogspot.com/

http://leschantsdecontrefriches.over-blog.com/2016/05/point-de-depart-au-point-de-depart-il-y-a-un-croisement-et-une-borne-de-pierre-grise-qu-orne-cette-inscription-il-etait-autant-de-fois-q.html

15 Août 2006.

Brume.
La rame d'un tramway,
La rue et son pavé,
Sur le pavé mon pas.
A toute heure du jour
Et pourquoi, je ne sais,
Ma vie côté façade
Et ma vie côté cour.
Passants comme voitures
N'ai-je pas tout rêvé ?
Le brouillard me l'assure
Et la ville se tait.
Je suis un promeneur
C'est pourquoi je m'en vais.

F.M.

6 Août 2006.

Divagation nocturne.

A l'heure où tous les chats sont gris
Et la nuit noire,
Sous l'ampoule, une belle,
Un ivrogne
Ou un chien,
Comme une ombre qui vous appelle,
L'incertitude d'une trogne,
Cet animal ou bien, -
Pourquoi pas ? - Moi,
Et plus que souvent rien.

C'est un poême à quatre sous,
Accoudé sur la passerelle
Au-dessous de ce réverbère
Qui vous sourit et me rappelle -
Faut-il tout vous dire compère ?-
A l'heure où tous les chats sont gris
Et la nuit noire,
Sous l'ampoule une belle,
Un ivrogne
Ou un chien.

F.M.