(Chambord- Le pont sur le Cosson - Loir et Cher.) |
Rêveur
impénitent au bord d’une rivière
Qui jamais
ne s’arrête et qu’on nomme le temps,
Admirant une
feuille, contemplant une pierre,
Ma joie se
renouvelle et croît à chaque instant.
Nul ne m’enlèvera
la naïve innocence,
Le goût de
découvrir avec l’étonnement,
Le bonheur
de rêver non plus que l’espérance,
Ni le
plaisir sans prix de vivre ouvertement.
Benoît
admirateur d’une ombre sur le sable,
Des embruns
dans le vent, d’un reflet sur l’étang,
Je vais à ma
façon, je reste insaisissable
Et je
terminerai rêveur impénitent.