Le pire pour
un écrivain
Serait de se
prendre au sérieux
Et le miroir
toujours en main
D’y chercher
l’image d’un dieu.
Il faut que
la rime s’amuse,
Que la
strophe soit un peu folle,
Qu’on
entende rire les Muses
Que nous
abreuvons de paroles.
Que sommes-nous ?
De la poussière,
Un courant d’air
construit nos rimes,
Nous ne
gravons rien sur la pierre
Et nous n’habitons
pas les cimes.
Qui croira
que nous ayons part
A quelque chose
d’important ?
Faisons un
pied-de-nez à l’art
Et
moquons-nous un peu du temps.