dimanche 24 septembre 2006









Quinze cents quatre vingt dix, la tour du bourreau,
Est vraiment la tour du bourreau
Et le pain qu'on renverse
Est tenu pour le sien.
Ciel gris sur les canaux,
Il pleut à verse
Au gré du vent,
Au fil de l'eau.
Quinze cents quatre vingt dix, Saint Jean en l'ïle verte,
L'aube se lève à peine
A ma fenêtre ouverte.

F.M.

dimanche 17 septembre 2006


Un pont et des passants, des arbres au bord d'un quai et ce reflet sur l'eau à Strasbourg, une nuit d'été.



T.M.

samedi 9 septembre 2006

Automne - Eté
























On se croit en automne
C'est encore l'été,
Voyelle ou bien consonne,
Être ou avoir été,
Peu de choses m'étonnent,
Ma vie passe à côté.

Sans fin, sans s'arrêter,
La rivière abandonne
Aux bords qu'elle façonne
Un peu d'éternité,
Le jour à pas comptés
En déclinant marmonne,
Le soir qui vient chantonne
Des vers en aparté.

       ***

Le crépuscule un moment magique, celui-ci marque la fin de journée sur ce paisible cours d'eau qui encercle le ville de Strasbourg, les quais, sont l'un des endroits le plus agréable de Strasbourg, on y trouve facilement le calme, la fraicheur à l'ombre des grands maronniers, et des promeneurs nombreux à pieds ou à vélo. Le crépuscule est le meilleur moment pour une petite balade sur les quais, en ce début d'automne, car le soleil, avant de se coucher, caresse une dernière fois la surface de l'eau et les branches des arbres....


P.M

dimanche 27 août 2006


Un beau matin...



A l'Est où le soleil chatoie
Aux primes heures du matin,
Au bord d'une flèche sans fin
Je sais que la pierre flamboie.

L'aube à la ruelle a fait droit
En touches d'or qu'elle dépose,
Met aux quais sa touche de rose
Et l'ocre à la tuile des toits.

F.M.

mardi 15 août 2006


15 Août 2006.

Brume.
La rame d'un tramway,
La rue et son pavé,
Sur le pavé mon pas.
A toute heure du jour
Et pourquoi, je ne sais,
Ma vie côté façade
Et ma vie côté cour.
Passants comme voitures
N'ai-je pas tout rêvé ?
Le brouillard me l'assure
Et la ville se tait.
Je suis un promeneur
C'est pourquoi je m'en vais.

F.M.

dimanche 6 août 2006


6 Août 2006.

Divagation nocturne.

A l'heure où tous les chats sont gris
Et la nuit noire,
Sous l'ampoule, une belle,
Un ivrogne
Ou un chien,
Comme une ombre qui vous appelle,
L'incertitude d'une trogne,
Cet animal ou bien, -
Pourquoi pas ? - Moi,
Et plus que souvent rien.

C'est un poême à quatre sous,
Accoudé sur la passerelle
Au-dessous de ce réverbère
Qui vous sourit et me rappelle -
Faut-il tout vous dire compère ?-
A l'heure où tous les chats sont gris
Et la nuit noire,
Sous l'ampoule une belle,
Un ivrogne
Ou un chien.

F.M.

dimanche 30 juillet 2006

Une Fête sur l'Eau.



















Une Fête sur l'eau
Où dorment nos amours
Parées de leur linceul
Et de manteaux de cour,
Ornés et scintillants
De ces gemmes d'un jour.
Sur l'eau sombre une ride,
Un nom de nostalgie
Qui vogue vers l'amer
Et se perd dans la nuit.

             ***



dimanche 23 juillet 2006


23 Juillet 2006.

Fanal.

Ombres et lumières,
Comme un fanal en mer,
Un néon rougeoyant
Sur l'océan des nuits.

F.M.

22 Juillet 2006.

Tout.
Qu'est ce qu'on peut dire d'un soir d'été à 23 heures passées ?

Chaleur de l'air et senteur d'accacias,
Lumières multicolores et reflets et ces ombres qu'on croisent.
Une atmosphère un peu étrange, feutrée ? lointaine , où tout pourrait être possible.
Mais qu'est-ce que "tout" veut dire ?

F.M.