Comme une
chanson feu-follet
Qui parcourt
une nuit obscure,
Deux ou
trois vers ni beaux, ni laids,
Se
déclamaient d’une voix pure
Dedans le
noir le plus complet.
Peut-être
était-ce de l’Horace
Ou du
Virgile, je ne sais,
Ou quelque
épigramme salace
Comme on en
fit avec succès
En d’autres
temps, en d’autres places.
Chaque rime bringuebalait
Ou
boitillait, entre autres choses,
Au hasard
vague de couplets
Tels qu’un
poète les compose
Pour une
chanson feu-follet.
Un poète
dont je suppose
Qu’il ne
buvait pas que du lait…