Et l'or de l'escholtzia, les lavandes fleuries
Et le pourpre profond des roses qui sourient,
Aux matins lumineux, disent assez l'été..
Et les grands champs cuivrés et les herbes jaunies,
Les routes qui s'en vont de poussière ternies
Jusqu'au ciel à midi, parlent d'éternité,
-Mais à quoi bon parler à qui ne peut comprendre ?-
D'une attente infinie et d'un temps arrêté.
Le contre-point du vent, sans cesse répété,
Je perçois tout l'été des chants qui m'émerveillent.