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mardi 10 septembre 2019

De pauvre mémoire.




Champs opulents, forêts ombreuses,
Avez-vous oublié mes vers ?
Brillants ruisseaux, routes poudreuses,
Champs opulents, forêts ombreuses ?

Chêne puissant, frêle scabieuse,
Leur écho résonne et se perd,
Champs opulents, forêts ombreuses,
Avez-vous oublié mes vers ?

                               ***        

mardi 18 septembre 2018

Les vagues oubliées.




Jamais muette ou rassasiée
La mer des vagues oubliées
Brasse la houle du passé ;
Encore est-il jamais assez ?

Elle abandonne au long des plages,
Vestiges des anciens naufrages,
Quelques mots d’une lettre ou bien
Un nom qui ne vous dit plus rien,

La poussière d’un temps qui n’ose
Plus rêver à de grandes choses,
Les pleins et les déliés ternis
D’histoires aux cahiers jaunis,

La cendre et le charbon sans gloire
De tant de passions dérisoires ;
« Encore », ai-je dit et combien ?
Le flot s’en va, le flot revient.

                               ***

lundi 16 octobre 2017

Oublier.



(Crépuscule sur le Scharrachberg - Alsace.)
Je veux enfin me reposer
En oubliant l’heure qui passe
- Ce que je n’ai jamais osé –
Je veux enfin me reposer.

Mais ce temps dont j’ai mal usé
En mon cœur a laissé des traces,
Au point que le voilà blasé,
Incrédule à toute bonace[1].

Mon cœur, il faut vous accoiser[2]
Et ne plus parler qu’à voix basse :
Je veux enfin me reposer
En oubliant l’heure qui passe.

                               ***


[1] Etat de la mer quand elle est étale.
[2] Accoiser : rendre coi dans le sens ici de pacifier.

jeudi 30 mars 2017

Confusion.





Une pensée me fuit, une pensée me vient,
Laquelle possédait la plus grande importance,
Le plus grand intérêt et la plus grande chance
D’aboutir au succès ? Ma foi, je n’en sais rien. :
Une pensée me fuit, une pensée me fuit, une pensée me vient.

Ne me demandez pas pourquoi cette inconstance,
Ne m’interrogez pas sur ce qu’elle contient
Mais dites moi plutôt de cette efflorescence
Ce que la nuit conserve et  que l’aube retient,
Je lui pardonnerai ses oublis par avance ;
Une pensée me fuit, une pensée me vient,
Laquelle possédait la plus grande importance ?

                               ***