Je me souviens d’un mois de mai
Et de promesses printanières
Que le coquin ne tînt jamais ;
Je me souviens d’un mois de mai.
Le dernier m’a dit : « Je promets »
Juste la semaine dernière,
J’ai répondu : « Je veux bien mais
En cette occasion singulière
Je me souviens d’un mois de Mai… »
Pardon si je suis circonspect,
Ta famille est trop coutumière
D’engagements que par après
Aucun ne tient ou, tu l’admets,
Ne tient vraiment qu’à sa manière.
C’est pourquoi je reste muet
Et, connaissant bien la matière,
Je termine ainsi ce couplet :
Je me souviens d’un mois de mai
Et de promesses printanières…
***