Le sable fin
de nos instants
Qui s’écoule
et qui nous mesure
Répète ce
qui nous attend ;
Comment
résister à l’usure
De l’espoir,
de l’être et du temps ?
Bel été que
les nuits sont douces
Où se
remémorer l’antan
Que leur
nombre au vague repousse
Certaines
fois en l’imitant
Comme un
chemin que l’on rebrousse !
Silhouettes
d’obscurité
Qui passez
au coin de ma rue,
Bribes de
mots en liberté
Vous êtes l’histoire
entrevue
Si chère aux
nuits de mon été.
Minuit
revient, minuit encore,
Minuit tant
de fois raconté,
Les mêmes
étoiles décorent
Les mêmes
toits de la cité
En une
muette anaphore.