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lundi 30 juillet 2018

Buvons !




Belle, tendez-moi votre verre
Que je le remplisse d'un vin
Où se noient les heures amères,
Belle, tendez-moi votre verre.

Buvons à la santé de l'un
Puis de l'autre, comme naguère,
A la santé des jours défunts,
A l'oubli des jours de colère,

Buvons à la passion sincère,
A l'amour aux mille desseins,
Avant qu'un jour ne nous enterre,
Buvons à tous nos lendemains !

Comme tout finit sous la pierre
Et que je ne suis pas devin,
Daignez exaucer ma prière:
Avant de m'embrasser enfin,
Belle, tendez-moi votre verre
Que je le remplisse de vin
Et sans plus faire de manières
Nous boirons à notre destin.

                ***

mardi 23 janvier 2018

Santé !




Un bon verre à la main,
Un soir d’humeur légère
Et des mots un peu vains 
Un bon verre à la main.

Le beau rubis d’un vin
A la vieillesse passagère
Dit au présent qu’enfin
Il vaut mieux que naguère.

Les vagues sont amères
Et souvent le destin ;
A ma santé j’espère
Ce soir moins que demain !

Voici venir la fin,
Voici le dernier verre,
Du reflet qui s’y tînt
Toute une nuit s’éclaire

Où j’avais pour dessein :
Ce rire nécessaire,
Un bon verre à la main,
Un soir d’humeur légère !

                               ***

lundi 9 janvier 2017

Chanson à Boire.





Sinistre hiver de tout ce temps
Et sinistre hiver de mon âge,
De nuit, de jour, si mécontent
Et le pire est dans les parages…

Déboucherai-je un des flacons
Qui vieillissent dedans ma cave
Pour que le temps me soit moins long,
Pour alléger ce qui m’entrave ?

Je boirai le premier canon
A la santé de ce vieux monde
Et à la mienne, le second :
Il faut que je me dévergonde.

Je boirai le troisième au fond
A la santé de mes sottises,
Le quatrième sans raison
Afin d’en jouir à ma guise.

Quant au cinquième, il sera bu
A la très amère mémoire
De tout ce qu’autrefois j’ai cru
Mais le sixième pour la gloire.

Le septième, le plus précieux
Au nom de toutes les merveilles,
L’Amour compris -qu’est-il de mieux ?-
Que la prudence déconseille.

Hélas, ce sera le dernier,
Non que mon ange gardien veille,
Mais il n’en est, sans rien rogner,
Que sept au fond d’une bouteille.

                               ***