vendredi 9 novembre 2018

Un après-midi en hiver.




Une lumière pâle, et peut-être un peu triste,
Envahit lentement les fins d’après-midi
Des jours calmes d’hiver comme l’est ce lundi.
Au bord du crépuscule il naît à l’improviste
D’un songe vague et lent, un plaisir ambigu
Où quelques souvenirs au rêve s’entremêlent
Dans la douce torpeur d’un peu de temps perdu.
Chaque instant langoureux qui s’enfuit en appelle
Un autre qui s’en vient, hésitant et jauni,
Et les voilà bientôt une foule timide,
Les uns jeunes encore et d’autres plein de rides
Me tendant mon image en un miroir terni.

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