Le soleil
glisse au bord de l’eau
Le long d’un
quai sans matelots,
Les jours s’en
vont au fil de l’an
Et les gens
passent nonchalants
Au pied de
ces tours qui en savent
Beaucoup
plus long sur eux qu’eux-mêmes.
Les beaux
soirs d’automne sont graves
Et doux de
la douceur qu’on aime
Imaginer
trouver ce soir
Au calme profond
de la nuit
Quand l’ombre
vous laisse revoir
Tout ce que
l’on croyait enfui.
Le soleil
couchant étincelle
Sur les
pavés et les rambardes
Des quais.
Dites-moi pourquoi celle
Pour qui j’écris
si longtemps tarde ?
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