La Loire coule argent
Au sable d’or mêlée
Et fuit en sinuant
Non sans laisser-aller.
Le cours de ma pensée
A les mêmes méandres,
Aux rives délaissées
Parfois un goût de cendres
Que dissipe un regard
Et les ombres fuyantes
D’un soleil qui s’égare
Aux forêts murmurantes.
Pour un parcours si long,
Mil éclats éphémères,
Mil changements de ton
Sous autant de lumières
Et, là-bas, l’horizon
Qui raconte l’histoire
Que font et que défont
Des siècles de mémoire
Comme semblablement,
Plus longues ou plus brèves,
Ces lignes, congrûment[1],
Font et défont mes rêves.
Mes rêves dans ces mots
Qui ressemblent au fleuve
Et fuient au fil de l’eau
Comme au gré de l’épreuve ;
La Loire coule argent
Au sable d’or mêlée
Et mes vers diligents
Aux heures envolées.
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