Toute
écriture est un vœu de partage,
La mienne,
en vous perdant, en fait son deuil :
Aucun ne la
comprendra davantage ;
Nous voici
séparés par un cercueil.
Ce m’est un
grand chagrin de composer
Ce soir des
vers que vous ne pourrez lire ;
De tels
chagrins qui peut les apaiser ?
Je vais
continuer, bien sûr, d’écrire,
Je ne sais
faire, après tout, que cela
Et puisque
vous aimiez cette écriture,
Plus seul
sans doute et puis un peu plus las,
Je
poursuivrai pour vous cette œuvre obscure.
A mes yeux
elle aura moins de valeur
Ne pouvant
plus vous atteindre et vous plaire,
Son audience
manquait beaucoup d’ampleur,
Elle en aura
moins encor que naguère.
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