Un poète du
crépuscule
Regarde au
bord d’un soir d’automne
Le ciel s’éteindre
en préambule
A l’ombre où
ses mots l’abandonnent.
Le rose fané
du lointain
Que les bois
soulignent de noir
Rappelle à
ce jour qui s’éteint
Que toute
grandeur doit déchoir,
Orfroi,
vermeil, bronze des feuilles
D’abord s’estompent
puis s’éteignent
Voici l’heure
où la rime accueille
Les bleus et
les gris qui s’y peignent
Avec l’incertaine
douceur,
Mélancolie
aux couleurs de l’instant,
Qui le soir
parle à tant de cœurs
Avec les
mots d’un autre temps.
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