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samedi 25 janvier 2020

Le long des quais.



(Strasbourg - St-Guillaume et le quai des Pêcheurs.)

Le ciel est doux, tranquille et pâle
Par-dessus les quais où se perd
Un lent crépuscule d’hiver
Parmi les ombres inégales.

La beauté calme des reflets
Où les heures du jour s’achèvent
Dit à voix basse les couplets
D’un chant qui n’a jamais de trêve.

Un chant ni triste ni joyeux
Qui ressemble aux chansons de toile
Et voici la première étoile
Au plus extrême bord des cieux.

Dessus les ponts on déambule,
C’est une foule en porte à faux
Qui ne voit pas au fil de l’eau
Le soir jouer au funambule.

Toutes les heures sont égales
Pour le passant qui ne sait rien,
Ce sont celles du quotidien ;
Le ciel est doux, tranquille et pâle,
Au long des quais la nuit s’exhale
En un songe qui vous contient.

                               ***

mercredi 28 août 2019

La feuille de marronnier.




Une feuille de marronnier,
Brillant au grand soleil d’automne,
Le long du quai je vais à pied
En admirant ce que me donne
Un rayon de soleil d’automne
Qui taille une gemme, un collier,
Dans la feuille des marronniers.

Et je regarde et je m’étonne
De l’abondance, sans trier
Parmi les gemmes, les colliers
Brillant au grand soleil d’automne ;
Sous les feuilles de marronnier,
Heureux parmi l’or qui foisonne,
Le long du quai je vais à pied.

Je songe avant de l’oublier
Que si cette saison nous donne
Autant sans se faire prier
C’est qu’elle veut qu’on lui pardonne
Le noir griffu des marronniers
Sans feuilles, gemmes ni colliers
Que le givre emperle et couronne
Et la neige sous nos souliers
Qui chasseront l’or qui foisonne,
Cet or vieillissant de l’automne
Sur les quais où je vais à pied.

                               ***

mercredi 23 janvier 2019

Quai de la neige.




Un quai de neige au bord de l’eau
Et deux amoureux qui s’enlacent,
Le décor n’est pas sans défaut :
Le ciel est gris, le sol de glace.

Les arbres sont doublés de blanc
Et les lointains ouatés de brume,
L’hiver est froid, l’hiver est lent,
Il durera c’est la coutume.

Deux amoureux le long d’un quai
Et, suivant le courant, trois cygnes,
Deux canards, un couple parfait
Et puis, à la fin, moi qui signe.

Tout l’hiver en quatre couplets.
Où sont nos amours de jeunesse ?
Comme aux rivières leurs reflets,
Enfuis à la même vitesse.

                               ***