samedi 14 juillet 2018

Longtemps après.





Vieilles photos en noir et blanc
Où l’on voit surtout des feuillages
Avec en plus au second plan
Comme une ville d’un autre âge.

Sûrement sous les frondaisons
Il devait passer des calèches
Au pied d’imposantes maisons
A l’heure où les ombres sont fraiches.

Les bords de l’eau n’ont pas changé ;
Où sont les ponts, les avenues ?
L’herbe folle a désagrégé
Jusqu’à la pierre des statues,

La place redevient campagne,
Le trottoir retourne au sentier…
Je ne sais si le monde y gagne
Mais l’oubli même a ses rentiers.

                               ***





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