dimanche 15 juillet 2018

Le dernier.



J’écris volontiers de l’amour
Comme feront toujours les hommes
Quand ils voudront faire la cour
Ou qu’ils se souviendront qu’en somme
En ce monde rien n’est plus grand,
Plus merveilleux, plus désirable,
Que rien n’est plus désespérant
Ni ne vous rend plus misérable…

Pour peu que n’avons-nous donné
Quand nous étions déraisonnables ?
De mes amours le dernier né
Sera le seul irremplaçable.
Il s’appelle Fidélité
Et s’il est don, s’il est promesse,
Il est aussi de volupté,
De joie, d’espoir et de tendresse.

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