Par les
champs, les champs de blé,
Par les
champs, les champs d’avoine,
Éteules,
chaumes, bardanes
Notre été
s’est envolé.
Notre été,
nos beaux matins,
Nos midis,
nos crépuscules,
Nos amours
de funambules,
Nos rêves
jamais atteints,
Nos longs
discours sans paroles,
Nos
caresses, nos serments,
Maîtresses,
gentils amants,
Comme ce
tout qui s’envole ;
Par les bois
et les futaies,
Par les
sillons, par les haies,
Par les
champs, les champs de blé,
Notre été s’est
envolé.
Il ne nous a
rien laissé
Si ce n’est
un brin de paille,
Cette
chanson qui nous raille,
Un souvenir
dépassé.
Coupe et
fauche et cueille et taille,
La chevelure
en bataille
Souriant,
toujours pressé
Il n’aura
fait que passer.
Par les
champs, les champs de blé
Notre été s’est
envolé.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire