samedi 28 juillet 2018

Les jardins obscurs.




C’est une longue rue déserte
Par une froide nuit d’hiver
Où le regard vide se perd
Le long des grilles entrouvertes.

Les arbres nus dressent, inertes,
Leurs branches où l’ombre se perd ;
C’est une longue rue déserte
Par une froide nuit d’hiver.

Ces jardins obscurs déconcertent,
Abandonnés autant qu’offerts
Aux nuits qui les ont découverts
Entre les façades inertes ;
C’est une longue rue déserte.

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