Ciel gris
sur un matin d’exil ;
Le vent
murmure que tout passe
Un jour.
Cela te convient-il,
Ami, de mes
anciennes chasses
Dans l’ombre
heureuse des forêts ?
De mes jours
de belle jeunesse
Je ne
retiens que les regrets
Et combien
d’erreurs qui m’oppressent ;
Mes fautes
m’ont amené là.
Un souffle
de vent en sourdine
Chantonne à
chacun de mes pas :
Ne faisons
pas si grise mine,
Il est
toujours quatre saisons,
La liberté,
la vieille alliance
Et, pour alléger ta raison,
Le souffle
de mon insouciance…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire