Que
me faut-il pour vivre heureux ?
L’horizon
à perte de vue
Et
puis un grand jardin : c’est peu.
Que
me faut-il pour vivre heureux ?
Des
jours paisibles comme ceux
Dont
mon enfance fut pourvue ;
Sous
le ciel gris, sous le ciel bleu,
L’horizon
à perte de vue,
Le
domaine un peu vaporeux
Des
mille saisons entrevues,
La
paix qui vous est inconnue
Et puis
un grand jardin : c’est peu ;
Un
silence aussi généreux
Que
les ombres que j’ai perdues,
L’insouciance
aux jours lumineux,
Saisons
enfuies et revenues,
Le
temps cette fois généreux ;
Voilà,
dit ma plume ingénue,
A la
feuille de mes aveux
Ce
qu’il lui faut pour être heureux.
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