Vieilles
photos en noir et blanc
Où l’on voit
surtout des feuillages
Avec en plus
au second plan
Comme une
ville d’un autre âge.
Sûrement
sous les frondaisons
Il devait
passer des calèches
Au pied d’imposantes
maisons
A l’heure où
les ombres sont fraiches.
Les bords de
l’eau n’ont pas changé ;
Où sont les
ponts, les avenues ?
L’herbe
folle a désagrégé
Jusqu’à la
pierre des statues,
La place redevient
campagne,
Le trottoir
retourne au sentier…
Je ne sais
si le monde y gagne
Mais l’oubli
même a ses rentiers.