Je suis un
amoureux des bords de Loire,
De leurs
beaux horizons, de leur histoire,
Est-ce
pourquoi j’ai pu m’apercevoir
Que je suis
paresseux autant qu’un loir ?
Le flot du
fleuve en son cours lent sinue
De banc de
sable en banc de sable où, retenue,
L’onde se
perd en songes inconnus
Auxquels je
suis, comme elle, parvenu.
Le ciel changeant
sur la belle argenture
De son
miroir reflète à l’aventure
Le temps et
les saisons mais je suis sûr
Qu’en mes
yeux leur reflet n’est pas moins pur.
Ces jours de
paix vont-ils durer encore ?
Elle ne sait
et pour moi je l’ignore.
Elle paresse
heureuse de son sort
Et moi du
mien, sans le dire trop fort.
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