La mer,
abstraction de l’amour,
Dont
l’horizon s’enfuit
Immense et
changeant comme lui
Sait bien ce
qu’il faut dire à celles
Que leur
rêverie ensorcelle
Et son
ressac fait un bruit sourd.
Vous qui
promenez un cœur lourd
Sur la grève
au soleil levant,
Vous qui
rêvez avec le vent,
Belles, aux
sables du rivage
Où passe
l’ombre des nuages,
Écoutez à
votre tour.
La mer en
ses allers-retours
Vit autant
de vaisseaux glorieux
Que de
naufrages sous les cieux.
Bien des
« amants » - cet terme est vague –
Ne sont pas,
redit chaque vague,
Des
capitaines au long cours.
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