Cette rose
était sans pareille,
Elle n’a
fleuri qu’une fois ;
L’éclat de
sa splendeur vermeille
Eût fait
l’admiration d’un roi.
Qu’en
reste-t-il sinon l’épine
Sur la tige
où plus rien ne croît ?
Pour cette
rose, on le devine,
Mon cœur se
meurt comme son bois.
Tous les
autres rosiers fleurissent
En mai,
chaque nouveau printemps,
Pourquoi
fallait-il que périsse
Le seul qui
pour moi comptait tant ?
Rose fragile
aux cent pétales,
Rose de
Provins, de Damas,
Aucune de
vous ne l’égale
Ni ne l’égalera,
hélas.