(Cathédrale Notre Dame de Chartres.) |
La grande
aiguille au cadran trotte à pas menus,
Menus,
menus, si brefs, agiles et rapides,
Rongement de
souris terriblement avide,
Émiettant le
temps en son dessein têtu…
Entrechats
convenus au ballet de l’Horloge,
En ce
théâtre ancien qu’on nomme « Au temps Perdu » ;
A ces
masques vieillis la poussière est un dû,
La danse est
continue et pas un n’y déroge.
Au grain du
sablier qui s’efface sans bruit,
Scintillement
plus court qu’un éclat d’étincelle,
Vous
découvrez enfin ce que ces lignes scellent
Qui vous
parlent de vous quand la rime est « autrui ».
Enclose en
ce cadran d’une montre, la vôtre,
L’aiguille a
le reflet d’une lame de faux,
Vous songez
à la mort. La mort, ce n’est pas faux,
N’allez pas
dire encore : « oui, mais celle d’un autre… »
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