Le soir s’en
vient, l’hiver s’en va
Et sur l’étang
que le vent frôle
Passent les
reflets que voilà
Et des
nuages qui, c’est drôle,
Aujourd’hui
ne s’attardent pas.
Quelque part
au bout de l’image
Je crois qu’il
pleut sur le Printemps,
Rien ne
bouge au bord du rivage
Où quelque
vieille barque attend ;
La solitude
est sans message.
Qu’est-ce
que l’Hiver qui s’enfuit
Emmènera
dans ses bagages ?
Qui sait ?
mais l’étang calme luit,
L’atmosphère
qui s’en dégage
Mêle la
douceur à l’ennui ;
Le mois de
Mars tourne la page.
Voici l’heure
entre loup et chien,
L’Hiver s’en
va, le soir s’en vient.
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