(Lecouvent du Bischenberg - Alsace.) |
Un vent
froid s’est levé
Dans la
forêt,
Sous une
lune obscure,
Pour venir
battre ma fenêtre,
Portant une
odeur de genêt
Et d’aventure.
Les champs s’allongent
dans la nuit
Au long des
routes solitaires,
Une écharpe
de brume
Sur la
rivière a luit ;
C’est mon
errance vagabonde
Qu’en rêve
je poursuis.
Un vent est
venu jusqu’à moi
Pour me
rappeler ces jours là
Et je
repartirai :
Le temps ne compte
pas.
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