vendredi 20 mars 2020

Errance.



(Lecouvent du  Bischenberg - Alsace.)

Un vent froid s’est levé
Dans la forêt,
Sous une lune obscure,
Pour venir battre ma fenêtre,
Portant une odeur de genêt
Et d’aventure.
Les champs s’allongent dans la nuit
Au long des routes solitaires,
Une écharpe de brume
Sur la rivière a luit ;
C’est mon errance vagabonde
Qu’en rêve je poursuis.
Un vent est venu jusqu’à moi
Pour me rappeler ces jours là
Et je repartirai :
Le temps ne compte pas.

                               ***

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