Sur les
arbres noircis passent les jours d’hiver
Et sur
l’étang de plomb le ciel trop gris reflète
Le calme
de décembre où l’an passé se perd
Dans le
dernier écho de la dernière fête.
Mais
derrière Décembre il est un mois de Mai,
Les ombres
du Printemps sur des aubes de rire
Et des
soirs aussi longs que des années de paix
Car les midis
heureux ne savent pas tout dire.
Mes mots
sont avisés, crois ce que dit mon vers :
Un temps
pour tout effort, un pour la récompense,
Le plus
dur du chemin porte le nom de hier,
Voilà ce
que je sais si les autres le pensent.
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