C’est l’heure
où les nuages roses
Virent très
lentement au gris
Dans le ciel
de nacre où s’écrit
La fin du
jour, où toutes choses
S’éloignent
si paisiblement.
Sur les
carreaux d’une fenêtre
Un ultime
scintillement,
Adieu, sans
vouloir le paraître,
D’un jour
rempli de souvenirs
Si
tranquillement minuscules…
Calme
bonheur des crépuscules
Que l’ombre
arrive à retenir
Aux quatre
coins de cette pièce
Où, le livre
sur les genoux,
Souriant, le
cœur en liesse,
Vous goûtez
l’instant en jaloux.
Plus de
soucis, plus de querelles,
Plus d’incertitudes
nouvelles,
D’agitations
ou de discours :
Rien que ce
calme au bout du jour.
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