(Le lac de Côme - Italie.) |
J’aime le
calme et le silence,
Quand le
temps cesse de couler,
Quand le
rêve a toute licence
De
poursuivre son vol ailé,
L’heure où
le monde enfin se tait
Pour
renaître désert et vide,
Abandonné,
enfin tranquille,
Tout
semblable au miroir d’un lac
Qu’aucun
souffle ne ride,
Où la forêt
revient en ville,
Exhaler sa
senteur humide
Et vous
fait songer au voyage
Sur des
chemins enténébrés,
Les nuits où
l’argent des nuages
Glisse,
lent, autour de la lune
Quand l’inépuisable
ressac
Berce le
long sommeil des dunes.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire