L’hiver s’achève au bord du Rhin,
L’horizon qui baille et s’étire
Se frotte
les yeux à deux mains :
L’hiver s’achève
au bord du Rhin.
A voir
refleurir les jardins
Et les
vergers et l’aubépin[1],
Autant et
plus qu’ils ne désirent,
Le cœur des
nuages chavire.
Le soleil
prend un air coquin
Mais c’est
au vôtre que j’aspire ;
L’hiver s’achève
au bord du Rhin,
Et l’horizon
baille et s’étire.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire