C’est une
longue rue déserte
Par une
froide nuit d’hiver
Où le regard
vide se perd
Le long des
grilles entrouvertes.
Les arbres
nus dressent, inertes,
Leurs
branches où l’ombre se perd ;
C’est une
longue rue déserte
Par une
froide nuit d’hiver.
Ces jardins
obscurs déconcertent,
Abandonnés
autant qu’offerts
Aux nuits
qui les ont découverts
Entre les
façades inertes ;
C’est une
longue rue déserte.