Il est des
amours plus torrides
Que n’est un
été calabrais,
D’autres, je
ne sais qui décide,
Dont la
tendresse fait l’attrait
Et puis il
en est d’un peu « frais »
D’être moins
jeunes que timides
Enfin il est
des amours vides
Dont, hélas,
vous êtes si près.
Il est des
amours sans remède
Et des
amours sans avenir,
D’autres
dont la pente est si raide
Qu’à peine
peut-on s’y tenir,
Certaines
qui vous font frémir,
D’autres à
qui la raison cède
Comme il en
est pour qui tout plaide
Sans qu’on
parvienne à les unir.
Filles et
fils d’un beau rêve,
Enfants d’un
désir partagé,
Il est encor
des amours brèves
De cour ou
bien de potager,
De l’esprit
chez les plus âgés,
Chez les
plus jeunes pleines de sève ;
Il en est
qui durent sans trêve,
D’autres qui
vont se négliger.
Il est des
amours incertaines
Qui n’iront
jamais de l’avant
Enfin il est
des amours vaines
Comme ces « oui »
jetés au vent,
Maudit
éparpilleur de graines
Dans le
silence des couvents
Ou le bassin
clair des fontaines
Qu’assèche l’été
si souvent…
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