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mercredi 4 décembre 2024

Enchantement.


 

Viens et faisons de cette nuit, le jour,

Le poids en moins mais en plus l’innocence ;

Sans réfléchir, un grand espace pour

Tous ces grands jeux qui se jouent de l’absence,

De l’effort et de l’impatience

Comme du sens,

 

Une plaine de feu, un lac d’argent

Et la forêt qu’on nomma Brocéliande,

La forteresse à bastions et redans,

La liberté frontière de la lande,

La vague, l’ombre et la légende,

Comme prébende,

 

Et de la ville aux pavés de charbon, 

Aux ruelles et cours aigres de vent,

Aux boulevards pareils à des hauts-fonds,

L’estuaire d’un fleuve aux bras fervents

Irisé de reflets mouvants

Et captivants.

 

Faisons cela, mon amour et ma vie,

Comme un enchantement, au long des mots

Vieux et nouveaux

Et que l’on psalmodie

Comme un enchantement

Propre aux amants.

jeudi 18 mars 2021

Vieux-Nice.

 

 


 

Dans les ruelles du Vieux-Nice

S’en reviennent tranquillement

Ces mots que je vais murmurant

Comme une chanson que l’on bisse.

 

Qui trouvera ces vers simplets

Et l’air un peu passé de mode ?

Les ombres, que le soleil brode

Au fil d’or, aiment ces couplets

Car ils sont nés dans la fournaise

D’un grenier, au bout de l’été,

Où quelque amour en liberté

Pouvait rêver tout à son aise.

 

Sur les pavés irréguliers

C’est bien l’été des retrouvailles

Où les façades emmuraillent

Dans les midis en pointillé

Le calme des fraîcheurs obscures.

 

Dans une cour, trois mots chantants

Et ce refrain en même temps

Entre fenêtres et toitures…

Un refrain cent fois répété

Dans la gaieté de l’aventure

Pour l’amour qui, je te l’assure,

Ne cesse jamais d’exister.

 

Sainte Reparate est si fraîche

Mais sombre aux yeux ensoleillés

Où le même sourire a brillé ;

Non, je ne crois pas que l’on pêche

En chantonnant parfois à deux…

 

Et dehors midi continue

A poursuivre l’ombre des rues

De son inextinguible feu.

 

                               ***       

lundi 4 mai 2020

Ma Douce.




Voici que le printemps revient
Qui ne connaît pas la tristesse
Avec le vent qui vous caresse
Et murmure, écoutez-le bien.

Ma Douce, une larme n’est rien
Dès lors que le soleil s’empresse,
Voici que le printemps revient
Qui ne connaît pas la tristesse.

Je veux vous faire une promesse
D’espoir, et puis, entre autres biens,
Et vous savez que je les tiens,
D’amour, de joie et d’allégresse,
Voici que le printemps revient.

                               ***