Dans l’ombre
noire d’un sapin,
Au soir qui
vient par les allées,
Je lis un de
ces livres pleins
De bavardage
et de fumée.
Un livre qui
passe le temps
Mais qui n’a
pas de caractère,
Ce qui n’importe
pas vraiment
A l’heure où
manque la lumière...
Moire et
nuances de l’instant
Que
déclinent ces lourds feuillages,
Une placette
en s’endormant
Ou l’arête d’un
mur sans âge,
La douceur
du soir lentement
Alanguit le parc
et la ville
Et je me
console aisément
De fermer ce
livre inutile.