C’est le
dernier jour de novembre,
Je n’irai
pas me promener.
Le soleil vient
illuminer
Les bruns,
les roux, les gris et l’ambre
De ce qu’il
reste de feuillage
A ces grands
arbres domestiques
Qui poussent
aux jardins lyriques
Si loin de
nos vagabondages.
J’interroge
des souvenirs
Qui sont
pareils aux feuilles mortes
Et comme
elles de toutes sortes,
Voués comme
elles à ternir,
Et tout
comme elles qu’emporta
Un coup de
vent les dispersant,
A
disparaître en effaçant
L’ombre de
qui les raconta.