Vous qui
rêvez de routes droites
Vers des
horizons où miroite
Vous ne
savez pas vraiment quoi
Et qui
marchez hardis et cois,
Rassasiés de
vagues promesses
D’amour, de
gloire, de richesse,
Savez-vous
qu’il est des sentiers
Sous l’orme
ou sous le peuplier,
Le chêne, le
hêtre ou le frêne
Dont les
tours et les détours vous mènent
Découvrir la
saveur autant
Des jours
que le goût de l’instant,
Connaître ce
qu’on veut, qu’on aime
Tout ce qu’au
fond on est soi-même ?
De ces chemins
si rétrécis,
Très herbeux
et très imprécis
Qui ne vous
tendent pas la perche
Mais qu’on
trouve quand on les cherche,
De ces
pistes de liberté
Qu’après on
ne peut plus quitter ?
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