Ils dorment
amarrés aux berges des canaux
Dans la
majesté d’un automne
Chatoyant de
reflets au fil de l’eau
Quand le
jour s’abandonne.
Des prés aux
bois autant ce jour a raccourci,
Autant l’ombre
s‘allonge ;
Étonnante douceur, curieux Octobre aussi,
Comme un été
de songe…
Certains de
ces bateaux, repeints de neuf, pimpants,
Ignorent la
vieillesse,
Celle du
monde avec la leur, celle du temps
Où la saison
paresse.
Le
marronnier, le chêne, le saule et l’ormeau,
Habillés d’éphémère,
S’admirent
brodés d’or, émaillés de joyaux
Et presque
légendaires.
Les bateaux langoureux
qui ne bougeront plus
De ces
berges dorées
Bercent en
paix leurs ponts d’hivers perclus
Ignorant des
marées.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire