Instant de
calme et de silence,
Il est deux
heures du matin,
Ce que j’écris
n’a pas de fin
Et l’on ne
sait où je commence.
Cette strophe-là
est pour toi,
Et peut-être
bien la prochaine,
Et la
suivante aussi je crois,
Et toutes
celles qu’elle entraîne.
Si cela fait
beaucoup, c’est vrai,
N’en conçois
pas la moindre gêne,
Ni de
surprise ou bien à peine
Car dans ce
cas je me tairais.
Ta gêne
autant que ta surprise
Me ferait douter
d’un amour
Dont je
croirais que je me grise
Sans qu’il
soit payé de retour
Et j’écrirais
ceci je pense :
Il est deux
heures du matin,
A doux
rêveur, folle dépense,
Il est grand
temps d’y mettre fin.
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