De ses bottes à son chapeau
En passant par son grand manteau,
Le vent vêtu d’un gris de pluie
Court après la saison enfuie
Pour la prier de lui laisser
Un rayon de soleil glacé
Pour son épingle cravate.
Il court en vain, je le constate,
Quoique on l’entende tempêter
Il lui faudra se contenter
D’un reflet d’ardoise mouillée
Sur une écharpe dépouillée
Et presque austère de brouillard,
D’ombres et de matins blafards.
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