Adieu
vendanges,
Octobre
fuit, la saison change
Et il s’est
fait des champs aux bois
Un grand
silence froid.
Près du
square où les grilles de fer rouillent
Les arbres
se dépouillent
Et les bancs
sont déserts
Dans la
grisaille où le regard se perd.
Il pleut
dessus la route
Des
peupliers dont les branches dégouttent,
Sur les
jardins, les platanes du bourg,
Les balcons
et les cours.
Et les jours
raccourcis, aigres et vides,
En cortèges
livides,
Muets ou ânonnant,
S’en vont
gagner la nuit en tâtonnant.
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