C’est mon
devoir, belle ombre de naguère,
De rappeler
la beauté qui s’enfuit
Mot après
mot dans mes rimes légères
A l’heure
grise où le jour se réduit ;
L‘envoûtement
vivace d’un sourire,
Ou d’un
regard, le timbre d’une voix,
Ce que deux
mains qui se touchent désirent,
Ce cœur soudain
fébrile qu’on perçoit,
Et, trois fois
rien, moins qu’une silhouette
Mais dont le
pas vous rappelle en dansant
Un souvenir
si fiévreux qu’il s’entête
A vous
combler d’un bonheur caressant.
C’est mon
devoir et c’est ma raison d’être
De rappeler,
retrouver et chanter
L’amour en
proie aux heures éphémères
Et la beauté
qui doit leur résister.
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