C’est un
crépuscule d’hiver
Sur le brun
gris de la campagne,
Un ciel d'un bleu
pâle où se perd
Un bois
lointain que l’ombre gagne.
Les prés ont
conservé leurs verts
Qu’ils
ornent d’un galon de givre,
Le chemin
serpente désert,
Qu’un
souffle de vent froid enivre.
L’eau se
fige en reflets glacés,
L’or brille
au bout des branches noires...
Sache
en ces adieux empressés
Que
c’est en l’aube qu’il faut croire