Le Temps, quoiqu’on fasse, grignote,
La fin finit par advenir ;
On sait que la dernière note
Ne se peut très longtemps tenir.
Si je sens bien que je radote,
D’autres avant que de finir
Sous une croix, dessous la motte,
L’ont fait qu’il ne faut pas honnir :
Le Temps, quoiqu’on fasse, grignote.
On voit ainsi l’esprit ternir
Et la beauté, dessous la cotte;
Mon déclin dit votre avenir :
Qu’elle soit païenne ou dévote,
La fin finit par advenir.
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